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J’aimerais vous parler ici de ma pratique radioamateur. J’ai passé ma licence en 1994 à l’âge de 14 ans et pas assez mûr, je n’ai quasiment pas trafiqué à l’époque. C’est en 2012 que j’ai fait mon retour car intéressé par la chasse aux radiosondes. J’ai alors réactivé mon indicatif qui est devenu F4BEA… Et les premiers radioamateurs rennais que j’ai rencontrés parlaient de Radiosondes à la VHF : ce fut mon premier QSO avec Jean-Claude F0CYF et Eric F4FAP.

Je vais donc commencer par évoquer le sujet des radiosondes :

Les Radiosondes :

Actuellement, ce sont des petits boitiers de moins d’1 Kg accrochés à un ballon gonflé à l’hélium. Le boitier contient un GPS, une sonde de température et d’hygrométrie, une puce et un programme qui encode les données des capteurs en données numériques qui sont émises en UHF sur la bande 400-406 MHz. Elles sont lancées par des centres météorologiques (Brest – Guipavas par ex.) ou des militaires (Canjuers par ex.) ou des navires marchands (CMA-CGM par ex.).

Le jeu est de les récupérer. Car la radiosonde, après être montée à 25 Km d’altitude environ, a son ballon, trop dilaté, qui éclate et le boitier redescend suspendu à un parachute qui, s’il s’ouvre bien, assure une descente tranquille (10 m/s au début, 2 m/s à la fin).

Avec les radiosondes (RS) équipées de GPS, les situer sur une carte est relativement facile si on reçoit la trame numérique émise par la RS et qu’on est en mesure de la décoder avec un logiciel.

Un « réseau social » de radioamateurs et écouteurs chasseurs de RS existe. Plus d’infos sur radiosondes.eu et le groupe yahoo radiosondes.

Voila le tableau. Pour ma part au 13 avril 2015, j’ai récupéré seul ou accompagné 13 RS M10 envoyées par Météofrance Brest, 1 DFM militaire envoyée depuis Quimper, 1 M10 envoyée par un navire marchand depuis le large du Havre.

Le 13 avril 2015, en vacances vers Brest, je suis passé voir le lancement d’une de leur M10. Voici les photos :